Συζήτηση της εισήγησης του Claude Smadja
Je remercie Claude Smadja pour son rapport qui nous propose un nouvel éclairage sur une modalité particulière du temps vécu, celle de patients opératoires qui font bien souvent l’ordinaire de notre pratique. Il met en perspective une réflexion théorique sur la perception que nous avons du temps avant d’aborder ses distorsions et leurs éventuelles relations avec les modifications de notre univers culturel. Je vais y revenir.
L’homme s’est depuis toujours interrogé sur le temps qui passe, sa perception et ses relations avec le temps dit physique. Il faut sans doute voir là le reflet des questions qu’il se pose sur sa finitude, le mystère de ses origines, les aléas de la survenue de maladies ou encore le nécessaire assujettissement aux rythmes biologiques qui jalonnent la vie. La psychanalyse a mis d’emblée l’accent sur le déroulement du temps puisque c’est dans le passé, avec les traces qui l’habitent et dans leur confrontation avec les contraintes de l’actuel socio-familial, que se trouvent les sources et la vérité des souffrances du présent.