Συζήτηση της εισήγησης του Σ. Σαββόπουλου
Comme nous l’avons entendu, ta réflexion dans ce texte s’origine en premier lieu dans les théorisations inquiètes de Freud dans Malaise dans la culture », notamment à propos de l’oscillation de l’individu entre force de vie et destructivité. Tu reprends le postulat selon lequel, pour pouvoir satisfaire tous ses désirs, l’être humain voudrait pouvoir accéder à une liberté individuelle complète laquelle, se révélant nuisible pour ses congénères, mènerait à sa destructivité. Donc, pour assurer la sécurité de tous et la continuité de l’espèce humaine, il a fallu renoncer à « cette liberté effrénée » et introduire la culture afin, dis-tu à la suite de Freud, « de protéger l’humain contre la nature et de règlementer les relations des individus entre eux », avec, comme autre bénéfice « de s’épargner des souffrances corporelles et psychiques, d’être capable de s’intéresser à la beauté et de s’exprimer par l’art ». C’est ainsi que la culture se met au service de l’Eros pour créer des liens entre les individus, elle est là pour limiter la destructivité. Mais en parallèle, le surmoi collectif exige que ses commandements soient respectés. Et si l’éthique qui se dégage fonctionne en faveur de la communauté, elle ignore les intérêts de l’individu et tend à brider les pulsions, notamment l’agressivité, mais également la sexualité.